Mélodie mélancolique [Pv Nathan]

Besoin de réconfort... L'eau chaude glissait sur ma peau, me brûlant vive à moitié. Je crois... Je crois que j'avais essayé de fuir. Une nouvelle fois... Comme si ma vie ne serait plus qu'une éternelle suite de lâcheté face à mon passé. Pourquoi ?? Mais bon sang, pourquoi n'étais-je pas capable d'enfin pouvoir reculer et oublier ?? Je ne voulais pas oublier. Une nouvelle fois, les larmes montèrent lentement à mes yeux, me brûlant plus encore et plus profondément que ne le faisait l'eau de la douche... Comme chaque nuit, toutes ses nombreuses tentations, je fuyais ma réalité. Je ME fuyais... Je serra les dents rageant d'être aussi faible et minable que cela... Ce fut plus fort que moi. Mon poing serré à m'en faire éclater les jointures s'abattit sur les carreaux de l'habitacle alors qu'un mince filet de sang coulé de ma lèvre ouverte à force de me mordre la lèvre comme une folle. Je devais sûrement être un brin masochiste...

Malgré ce que j'escomptais, l'eau ne fit pas grand chose. Juste lavé cette couche de peur qui semblait me guettait tout le temps, prête à m'engloutir au moindre relâchement... Je sortis lentement de la douche, passant ma main droite sur mes yeux afin d'en retirer toute trace de larme. J'empoigna une serviette, m'enroula comme un chat dedans avant de ressortir de la salle de bain. Le dortoir était plongé dans le noir et seul le bruit régulier et doux des respirations des élèves me permit de me calmer un brin... Je m'appuya contre la porte, me laissant glisser jusqu'au sol dans une attitude lasse. J'avais besoin d'air. Besoin de réconfort... Abandonnant ma serviette sur mon lit parfaitement fait, je m'habilla en vitesse ne prenant même pas le temps de sécher mes cheveux. Ils sécheront bien assez à l'air pure...

Je refermas la porte des dortoirs dans le plus grand silence, fermant les yeux en plus du noir environnant pour m'efforcer de ne pas déclencher l'une de mes crises de claustrophobie. « M'efforcer » car bien que les ténèbres engloutissaient les lieux, je pouvais sentir les murs, à peine perceptible, à environ deux mètres seulement de moi... Je finis d'achever de sortir du manoir/lycée en courant, les poings serrés et les yeux plissés, m'écroulant presque dehors, soulagée... A croire que quand j'étais dans mes périodes « sombres », ma mélancolie était plus forte que ma tare... Mes grands yeux argents rencontrèrent la douce pâleur de la lune m'emplissant aussitôt d'une chaleur étonnante. Pourtant, je me leva quelques minutes seulement plus tard, dérivant au grès de mes pas vers la ville, en contrebas...

Tout était éteint, noir... Il devait être quoi ?? Une heure du matin ?? Et pourtant, je ne ressentais aucune fatigue, le regard éteint et la mine aussi sombre que la nuit... Quand je repris soudainement conscience de se que je faisais, j'étais debout, face à un magnifique bâtiment s'élevant dans la nuit, impérieux. Son appel résonnait au plus profond de mon âme, pulsant la force dans mon coeur pour entrer, la mine soudainement timide. Tout m'intriguais dans cet endroit. De la clarté intérieur des lieux jusqu'aux magnifiques mosaïques semblant être posée sur le sol... Je sentis une douce brise venir lécher mon visage, entrant par la porte grande ouverte de la chapelle. C'était... c'était comme si on m'invitait à entrer. Étrange euphorie baigné de douceur...

Les mains croisés devant moi, frissonnante dans l'air gelé de la nuit, mes yeux glissèrent le long des murs avant de s'arrêter sur l'immensité implacable de la voûte céleste. Je me sentais écrasé, toute petite... Un léger sourire apparut ne serait-ce qu'un instant sur la commissure de mes lèvres. Il fut bien vite chassé par ma mélancolie, s'imposant de nouveau à moi. Et presque simultanément, la fatigue entra dans chaque parcelle de mon corps. Il faut dire que cela faisait presque une semaine que je ne dormais que pendant deux ou trois heures par nuit, me réveillant d'un coup chaque fois que le cauchemar de mon passé sans cesse répété venait me hanté...

Exténuée, je m'écroula sur un banc, roulé en boule sous ma forme de léopard tel la belle au bois dormant...

Nathan avait fait une subite crise d'insomnie... Il s'était réveillait au beau milieu de la nuit et n'arrivait plus a se rendormir. La scène aurait pu être comique, un jeune homme en caleçon totalement immobile avec les yeux grands ouvert qui regardait avec intensité en direction du plafond.

N'en pouvant plus d'attendre, Nathan se releva, s'habilla rapidement d'une chemise (ouverte) et d'un jean. le sommeil ne le submergeant pas, il se décida a faire une escapade en ville nocturne... Cela ne le gênait pas outre mesure car, il avait l'habitude des viré nocturne... Ses parents jamais pour l'en empêcher ne lui aurait jamais dit de se méfier. Il voulut sortir par la porte d'entrer mais on venait de la fermer... Il entendit alors la voie d'un concierge derrière lui : "Si t'était venu y a cinq minutes la porte aurait était ouverte !" Nathan eu alors un sourire mesquin... Il fixa l'ampe de la porte et ramena le temps cinq minutes en arrière, la serrure émit alors de nombreux cliquetis pour finir dans un magnifique CLANG ! Il poussa donc la porte a nouveau déverrouillé et ce glissa a l'extérieur d'une démarche calme et silencieuse. L'ambiance était lugubre, le vieux manoir derrière lui grinçant de tout côté dans le clair de lune... Il se rendit alors compte que le chemin jusqu'à la ville était long, très long... Au risque de se fatigué inutilement, Nathan utilisa son pouvoir et s'accéléra lui même, il fit alors tout le chemin en accélérait, pour lui le temps s'écoulait beaucoup plus rapidement, on aurait dit que l'on passait un seul personnage en accélérait... il arriva donc en périphérie de la ville très rapidement.. Un peu trop rapidement... Quand il arrêta son pouvoir, il tomba a genou de fatigue, en effet, quand il l'activait il ne sentait plus la fatigue... Et la il avait malheureusement utilisait avec un peu trop d'energie... Il était toujours a genoux... Trop fatigué pour se relevait sans retomber...

[Poste finit ?? ]